04/10/2007

10 ans de cybersquatting et ils ne comprennent toujours pas ?

Author: Webmaster

Cela fait maintenant 10 ans que le web est entré dans la vie du grand public, et on dirait que certains n’ont toujours pas intégré les leçons du passé. À croire que l’expérience ne sert jamais qu’à soi. Facebook, devenu en quelques mois le réseau social incontournable s’est donc fait voler son nom de domaine dans deux pays différents, en l’occurrence la France et la Belgique. Hier soir, facebook.fr pointait vers un réseau social créé sur Ning, et facebook.be vers un réseau social en flamand.
À l’heure où l’adoption globale de Facebook dans l’hexagone ne tient qu’à la traduction de la plate-forme dans la langue de Molière, il s’agit là d’une erreur grave. D’abord pour l’image du service lui-même, mais également – et ceci n’engage que moi – pour l’image du web (2.0 ou pas) en général. Le web a beau exister depuis plus de 10 ans, il fait cependant toujours figure de jeunot face aux dinosaures de l’informatique de gestion qui n’hésitent jamais à nous renvoyer la première bulle en travers de la figure pour nous faire remarquer notre immaturité. Malgré les très (trop) nombreux bugs des logiciels disponibles sur le marché, et ce quelle que soit la plate-forme, on tolère curieusement beaucoup plus facilement un gel du système qu’un bug CSS sur une page web. Il est facile de reprocher au web son immaturité, et, face à des géants qui nous montrent sans cesses nos faiblesses du doigt tout en s’adaptant à l’environnement et à l’outil web, nous nous devons d’être d’une parfaite exemplarité si nous voulons gagner nos lettres de noblesse. Cela passe par des productions de qualité, un respect des bonnes pratiques du web, même si nous les trouvons souvent inutiles ou trop contraignantes, et une volonté constante de nous améliorer. Quoi qu’il en soit, en 2007, se faire voler pareillement ses noms de domaine est inacceptable pour un service de la taille de Facebook.

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