03/07/2007

Ce que va changer l'iPhone

Author: Romain Dehaudt, Head of Revenue & Operations

Je ne voulais pas parler de l’iPhone avant qu’il ne soit sorti, de toute façon, le buzz était déjà monstrueux. Pour la première fois où Jobs annonce quelque chose à l’avance, ça fait peur. Apple en a déjà vendu un demi-million en un week-end, ce qui est un bon décollage.
Ce qui est intéressant, c’est surtout la comparaison au Blackberry que j’évoquais samedi. Le plus simple, c’est encore la revue de Jason Calacanis qui, à part la solidité et l’incongruité de la caméra, montre surtout combien l’objet va changer notre façon de dialoguer avec les machines. Avec les interfaces multipoint, il faut apprendre une nouvelle façon de faire, et faire confiance à la machine dans la capacité à traduire nos gros doigt en interactivité fine telle qu’on la vie avec une souris ou un stylet. Faire confiance et prendre le temps d’apprendre semble être le passage obligé à la satisfaction, c’est aussi l’expression même de l’innovation et de la rupture. Ce téléphone est bien de nouvelle génération et ceux qui voudront revenir à un modèle à touche vivront une régression.
Plusieurs personnes m’ont fait remarqué que l’iPhone n’avait rien de révolutionnaire au sens technologique. C’est vrai. Mais c’était aussi le cas de l’iPod, qui a bouleversé l’idée que l’on se fait de la musique et le secteur économique qui va avec. C’est ça la synthèse créative, un assemblage de choses industrialisées, pour une proposition d’usages en rupture, proposition qu’Apple est capable de vendre parce que la marque offre cette lecture dans son positionnement et la compréhension qu’en a le public. Toute la différence d’un positionnement ciblé par rapport aux géants du secteur. Et bien c’est le même enjeu qui se présente sur la mobilité et si je sujet vous intéresse, lisez Richard MacManus, avec un billet qui pose de bonnes questions.

gallery image